notes perdues dans mon carnet La confiance en groupe repose souvent sur une évaluation implicite des risques et des probabilités — un processus que la théorie de Bayes formalise avec élégance. Elle permet d’interpréter les incertitudes sociales non pas comme des doutes flous, mais comme des probabilités mises à jour au fil des signaux sociaux et des expériences. En contexte collectif, où les événements rares influencent fortement la dynamique, la théorie offre un cadre rationnel pour comprendre la confiance. Pourtant, quand un signal est faible, comme dans un lieu animé où les entrées fluctuent selon des lois statistiques, la confiance devient un acte à la fois rationnel et fragile. Ce paradoxe illustre un dilemme fondamental : peut-on véritablement faire confiance à un groupe si sa fiabilité dépend d’événements rares, difficiles à prévoir ?